2022, Augmentation des loyers de 3,5% dans 50% des villes françaises
Dans un contexte compliqué (retour de l’inflation, recul du pouvoir d’achat...), la loi française protège les locataires de diverses manières (interdiction de louer des passoires thermiques, plafonnement de la hausse de l’IRL, encadrement des loyers etc.).
Néanmoins, nous sommes forcés de constater que les loyers ont fortement augmentés en 2022. À Dans quelles villes la hausse des loyers aura-t-elle été la plus forte ? combien s’élève cette augmentation ? En termes de loyers, quel bilan tirer de l’année écoulée ? Quelle est la situation dans les villes soumises à l’encadrement des loyers ? On vous répond.
À Rennes, des loyers en hausse de plus de 5 %.
Selon les chiffres que nous avons récoltés, au cours de l’année 2022, les loyers auront augmenté (en moyenne) de plus de 3 % dans les dix plus grandes villes de France.
Il est d’ailleurs à noter que la hausse des loyers aura même dépassé les 3,5 % (et par conséquence, la dernière mise à jour annuelle de l’Indice de Référence des Loyers) dans cinq métropoles. C’est dans le département d'Ille-et-Vilaine et dans la région Bretagne que les loyers ont enregistré la plus forte auguementation.
En 2022, le prix au m² à la location à Rennes (locations meublées et non meublées) a augmenté de 5,1 % sur 1 an. Dans la ville de Roazhon, le prix est de 16,50 €/m² pour louer un meublé. Voici le classement des métropoles où les loyers ont le plus fortement augmenté en 2022 :
- Nice (+ 4,8 % sur 1 an / + 5,6 % sur les loyers des meublés / + 3,6 % sur ceux des locations non meublés),
- Marseille (+ 4,8 % sur 1 an),
- Strasbourg (+ 4,2 % sur 1 an),
- Toulouse (+ 3,7 % sur 1 an).
Dans les villes autres villes aussi, les loyers augmentent !
Longtemps délaissées au profit des métropoles, les villes moyennes ont vu leur attractivité boostée par la crise sanitaire. La compétitivité de leurs prix (vente et location) leur a permis de devenir de véritables éden. Mais en 2022, la hausse des loyers n’aura nullement épargné les villes moyennes. L'année dernière, le prix du loyer à Mérignac aura pris 8 % de hausse. Bien que les prix au m² à la location à Quimper aient augmentés de 4,6 % sur 1 an (et même de 10,7 % sur 2 ans), ils comptent parmi les plus attractifs. Le loyer d’un meublé quimpérois est, par exemple, trois fois moins élevé que le loyer d’un meublé à Paris.
À Mérignac, la hausse des loyers culmine à + 8 % sur 1 an.
Comment s’en sortent les villes soumises à l’encadrement ?
Si vous pensez que les mêmes causes produisent obligatoirement les mêmes effets, il n'en est rien. En effet, les loyers n’évoluent pas de la même façon dans toutes les villes soumises à l’encadrement des loyers.
A la vente, le prix au mètre carré à Paris tend à la baisse (- 1,2 % sur 1 an), le prix du loyer à Paris compte 1,8 % de hausse à l'année. Dans d'autres grandes villes soumises à l’encadrement des loyers, les tendances s’articulent de la façon suivante :
- Lyon (+ 0,4 % sur 1 an),
- Bordeaux (- 0,8 % sur 1 an).
Les territoires les plus concernés par l’interdiction de louer qui touche les biens qui consomment plus de 450kWh/m²/an d’énergie finale sont :
- Paris,
- la Seine-Saint-Denis,
- les Hauts-de-Seine.